Air Algérie demande une aide financière au gouvernement pour éviter la faillite

22 avril 2021

Air Algérie est au bord dela faillite, en raison du bouclage aérien imposé par l’Algérie depuis plus d’un an, qui lui a fait face à un problème pour pouvoir sécuriser les salaires de ses travailleurs pour les prochains mois de mai et juin.

Une source officielle au sein du conseil d’administration d’Air Algérie a révélé à Al-Arabi Al-Jadeed que «la compagnie étudiera lors du conseil d’administration de l’entreprise prévu le 7 mai prochain la question de la demande d’un prêt gouvernemental, afin de faire face au déficit budgétaire. et les pertes enregistrées par Air Algérie depuis mars 2020. »

La même source a souligné que «le prêt est estimé à 120 milliards de dinars, soit 910 millions de dollars, dont une partie est destinée à couvrir les dépenses de l’entreprise et les salaires d’environ 10 mille travailleurs, une partie à rembourser les dettes de l’entreprise. et une troisième partie aux investissements étrangers.  »

La direction de la compagnie nationale avait estimé les pertes financières causées par la suspension de ses vols intérieurs et étrangers en raison de la pandémie de Corona, à 40 milliards de dinars (environ 320 millions de dollars) tous les 3 mois, selon ce que « Al-Araby Al- Jadeed « a appris d’une source syndicale au sein de la compagnie nationale.

Air Algérie représente 95 pour cent du trafic aérien intérieur. Depuis des années, ces compagnies aériennes souffrent de difficultés financières, même si la compagnie aérienne a profité à plusieurs reprises d’un rééchelonnement de ses dettes auprès des banques algériennes, dans le cadre d’un processus de renouvellement de flotte qui a débuté en 2013, lorsque les délais de paiement ont été prolongés jusqu’en 2021.

En raison de sa l’incapacité persistante à réaliser des profits, malgré les prix élevés de ses services, ce qui inquiète encore les Algériens, à un moment où l’entreprise était plongée au cœur d’une lutte politique, entre une partie exigeant de la maintenir sous contrôle gouvernemental, et une autre qui croit que vendre une part de celui-ci est la meilleure solution pour le sauver. Il l’a fait enfermer dans un déficit financier, et même menacé de faillite.

Les adeptes du dossier Air Algérie s’accordent à l’unanimité sur le fait que les problèmes de l’entreprise publique sont tous partis d’un emploi aléatoire, ce qui lui a fait enregistrer une « surabondance de travailleurs », sous la pression de noms lourds et efficaces dans l’Etat algérien, qui parfois médiatisent et font pression d’autres fois, pour employer des proches, en particulier dans les bureaux, le ministère des Affaires étrangères, c’est-à-dire avec des salaires en devises fortes, qui coûtent très cher à l’entreprise. Le gouvernement algérien refuse d’ouvrir le capital d’Air Algérie, car c’est l’une des entreprises «stratégiques» que l’Algérie refuse de privatiser, malgré les importantes pertes annuelles qu’elle a subies au Trésor public.

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